Vitrier
L’haÿ-les-roses : Vitrier à
L'Haÿ-les-Roses qui est une commune française située dans le département du
Val-de-Marne en région Île-de-France. Devenue sous-préfecture en 1972, la ville
est ainsi un chef-lieu d'arrondissement du Val-de-Marne. L'Haÿ-les-Roses est
l'une des quatre communes françaises comportant un y-tréma dans leur nom (avec
Moÿ-de-l'Aisne, Faÿ-lès-Nemours et Aÿ-Champagne). Ses habitants sont appelés
les L'Haÿssiens. La commune de L'Haÿ-les-Roses est implantée pour moitié sur la
vallée de la Bièvre et pour moitié sur le plateau du Longboyau. Elle est
jouxtée par les communes suivantes : à l'ouest, par Bourg-la-Reine et Antony
(Hauts-de-Seine) ; au nord, par Cachan et Villejuif ; à l'est, par
Vitry-sur-Seine ; au sud-est, par Chevilly-Larue ; et au sud, par Fresnes.
L'Haÿ-les-Roses est constituée de six quartiers : Blondeaux, Centre, Jardin
Parisien, Lallier, Vallée-aux-Renards, Petit Robinson.
Le toponyme vient d'un nom de domaine gallo-roman Laiacum (795), Lagiacum (829) « domaine de Laius »3, qui évolue régulièrement en Lay /laj/ puis est écrit L'Haÿ avec déglutination d'un article supposé mais illégitime. C'est en 1914 que L'Haÿ obtient de devenir L'Haÿ-les-Roses, honorant ainsi la notoriété et l'exceptionnelle beauté de sa roseraie créée par Jules Gravereaux entre 1892 et 1894 (la Roseraie du Val-de-Marne). Après vote du conseil municipal en date du 22 octobre 1912 (qui cite une homophonie avec la commune de Lagny, distante d'une cinquantaine de kilomètres, qui deviendra Lagny-sur-Marne en 1971), un décret présidentiel est signé le 10 mai 1914. Le président Raymond Poincaré et Jules Gravereaux étaient amis, ce qui fait qu'on ne sait pas qui du maire, du rhodologue ou du président a eu l'initiative de ce changement de nom, qui intervient pour le vingtième anniversaire de la roseraie. Le délai entre la décision du conseil municipal et le décret peut être expliqué par le fait que les rosiers florissant en mai, l'évènement aurait été organisé début mai. Après la fin de l'Empire romain d'Occident, Clovis Ier, roi des Francs et converti au christianisme, aurait distribué une partie importante des terres de l'actuelle banlieue parisienne à l'Église de Paris, dont le territoire de L'Haÿ-les-Roses. Le plus ancien document confirmant les droits de l'Église de Paris sur les terres de Laiacum est une charte de Charlemagne datée de 798. Au cours des siècles, le petit village de Lay se développe, à partir de la rue des Tournelles, la plus ancienne rue de la commune. L’édit du 25 juin 1787 réunit en une seule municipalité les paroisses de Chevilly et Lay. Le 14 avril 1789, un cahier de doléances commun est rédigé pour les deux paroisses. Si la loi du 14 décembre 1789 crée les communes, ce n’est que le 17 mars 1793 que les deux anciennes paroisses sont érigées en communes distinctes. Durant le siège de Paris, et plus particulièrement le 29 novembre 1870 l'Haÿ sera l'enjeu d'un combat de diversion dans le cadre de la grande attaque de Champigny. Le 20 mars 1927, Nestor Makhno organise un congrès international anarchiste dans la ville. L'ensemble des participants est arrêté par la police. La commune participe à l'essor industriel en développant des petites fabriques liées à la nature argileuse de son sol : plâtrières, carrières et surtout deux briquèteries [Lesquelles ?] qui employèrent plusieurs centaines de personnes jusque dans les années 1950. En ce début de xxie siècle, la ville s'attache à faire revivre ce matériau naturel, chaleureux et écologique comme en témoigne le tout nouvel hôtel de ville. Dans la nuit du 3 septembre au 4 septembre 2005, l'incendie criminel d'une tour HLM fit 18 morts.
L’Haÿ-les-Roses est située pour moitié sur la vallée de la Bièvre et pour moitié sur le plateau du Longboyeau qui jusqu’au début du XXe siècle lui confère une agriculture particulière. Le village de L’Haÿ s’est construit à la jonction de la vallée et du plateau, avec un large panorama sur la vallée de la Bièvre. L’Haÿ devient, dès le XVIIe siècle, un lieu de villégiature pour les riches parisiens qui y font édifier des maisons de plaisance. Des fouilles, réalisées dans l’entre-deux-guerres, ont révélé l’existence, à l’est de la ville, d’un habitat néolithique. De l’époque gallo-romaine datent les vestiges de portions d’aqueduc, relevées au sud-ouest du village, vers 1900. Après l’occupation romaine, Clovis, aurait distribué une partie importante des terres de l’actuelle banlieue parisienne à l’Eglise de Paris, dont le territoire de notre ville. Le plus ancien document confirmant les droits de l’Eglise de Paris sur les terres de Laiacum est une charte de Charlemagne datée de 798. Le nom de Laiacum ou Lagiacum, qui désigne, au Moyen Age, notre ville, pourrait évoquer un ancien propriétaire de ce territoire, un Romain du nom de Lagius. Au cours des siècles, le petit village de « Lay » se développe, à partir de la rue des Tournelles, la plus ancienne rue de la commune et devient L’Haÿ. La commune participe à l’essor industriel en développant des petites fabriques liées à la nature argileuse de son sol : plâtrières, carrières et surtout 2 briqueteries qui employèrent plusieurs centaines de personnes jusque dans les années 1950. C’est en 1914 que L’Haÿ devient L’Haÿ-les-Roses, en référence à la notoriété de sa nouvelle roseraie, créée par Jules Gravereaux.
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Vitrier L'Haÿ-les-Roses
Vitrier L'Haÿ-les-Roses
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand-Orly Seine Bièvre
Maire Mandat Vincent Jeanbrun 2014-2020
Code postal 94240
Code commune 94038
Démographie
Gentilé L'Haÿssien
Population
municipale 31 189 hab. (2016 en augmentation de 2,01 % par rapport à 2011)
Densité 7 997 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 46' 45? nord, 2° 20' 14? est
Altitude Min. 42 m
Max. 109 m
Superficie 3,90 km2
Vitrier : Fiche métier issue du site https://www.carriere-btp.com/metier/Vitrier/102
Date de publication : 30/04/2013
Le métier de Vitrier fait partie du secteur de la construction. Il s'agit d'un travail manuel qui peut requérir l'utilisation de machines. Selon des professionnels du métier, les Vitriers sont moins victimes d'accidents de travail que les autres artisans
En quoi consiste le métier de Vitrier ?
Le Vitrier est un artisan spécialiste des travaux sur le verre. Ses principales taches consisteront à mesurer, couper le verre avec précision, assembler ou encore fabriquer des profilés pour vitrages (bois, plastique, métal). En gros, il se charge de tout ce qui a un rapport avec les vitres, les miroirs, parfois les vérandas, les portes et les fenêtres. Il travaille souvent sur le terrain, sauf pour la découpe qui peut requérir l'utilisation de machines en atelier. Il pourra aussi être amené à monter des échafaudages.
Le Vitrier est un artisan indispensable du secteur de la construction. Il peut travailler pour des sociétés ou en auto-entrepreneur.
Quels parcours puis-je effectuer ?
Il existe des formations professionnelles qui débouchent à un diplôme de niveau IV ou V, de type CAP ou encore BEP. Avant de devenir Vitrier professionnel, il faudra d'abord passer par des cours, des stages en entreprise et par des examens. Quelles compétences puis-je espérer ?
Si les métiers de la construction requièrent de la précision, celui du Vitrier exige d'être très précis. Il faut également avoir une bonne condition physique et une parfaite acuité visuelle. Le Vitrier doit être adroit et ingénieux car il sera souvent amené à trouver des solutions. Il devra aussi savoir collaborer avec d'autres spécialistes comme le menuisier ou l'électricien. Quel niveau de salaire puis-je espérer ?
Un Vitrier débutant ou junior gagnera vers les 1400 euros par mois. Au niveau intermédiaire ou médium, il peut toucher plus de 2500 euros par mois. Les plus doués et les plus expérimentés (senior) peuvent avoir un salaire mensuel de plus de 3500 euros.
Prépare et pose toutes fermetures intérieures et extérieures en bois, métal, aluminium, PVC (portes, fenêtres, battants, volets roulants, grilles, murs, stores, clôtures, portes de garages,...) selon les règles de sécurité.
Peut installer et régler des automatismes de fermetures.
Peut entretenir, réparer, remplacer des éléments posés et leur système de fermeture.
Appellations
Poseur / Poseuse de verrières
Poseur / Poseuse en fermetures de bâtiment
Menuisier poseur / Menuisière poseuse aluminium
Poseur / Poseuse de vérandas
Poseur / Poseuse de vitrages
Poseur / Poseuse de volets roulants
Monteur techniverrier / Monteuse techniverrière
Ouvrier poseur / Ouvrière poseuse de menuiseries extérieures
Poseur / Poseuse en métallerie
Poseur / Poseuse de stores
Menuisier / Menuisière aluminium
Poseur / Poseuse de clôtures
Poseur / Poseuse aluminium/PVC
Vitrier / Vitrière
Menuisier / Menuisière PVC
Chef d'équipe en pose de menuiseries
Serrurier-poseur / Serrurière-poseuse
Miroitier-poseur / Miroitière-poseuse
Métallier-poseur / Métallière-poseuse
Métallier-serrurier / Métallière-serrurière
Métallier poseur / Métallière poseuse de menuiseries métalliques
Dépanneur / Dépanneuse en serrurerie
Serrurier / Serrurière du bâtiment
Poseur / Poseuse de fermetures
Miroitier / Miroitière
Miroitier poseur / Miroitière poseuse aluminium
Menuisier poseur / Menuisière poseuse de fermetures
Ouvrier poseur / Ouvrière poseuse de menuiserie
Poseur-monteur / Poseuse-monteuse en miroiterie
Chef d'équipe en pose de miroiterie
Aide poseur / poseuse de menuiseries